Grumman J2F-2 DUCK

Le Grumman J2F se présentait comme un biplan aux lignes assez élancées, doté d'un train d'atterris­sage à roues qui s'escamotait dans son flotteur central. Ce dispositif ingénieux, dû à Grumman, avait été développé au début des années trente et mis en ceuvre pour la pre­mière fois sur le JF-l, une machine qui servit sur le porte-avions USS Lexington avec le Squadron VS-3 jusqu'en 1934.
Développé à partir de cet appareil, le J2F Duck, qui effec­tua son vol initial le 25 juin 1935, fut livré, dans sa version J2F-1, à raison de quatre-vingt-neuf exemplaires à l'US Navy. Doté d'un habitacle biplace, cet hydravion pouvait emporter deux autres personnes, pla­cés côte à côte, dans l'important carénage reliant le flotteur au fuse­lage. Des avions de ce type équipés d'une crosse d'appontage furent uti­lisés par les porte-avions de l'US Navy avant la Seconde Guerre mon­diale.
Au J2F-1 succédèrent trente J2F-2, dont neuf J2F-2A pourvus de deux mitrailleuses de 7,62 mm et de râteliers de bombes, et destinés au Squadron VMS-3 de l'US Marine Corps basé à Saint Thomas.

S-2A TRACKER

Grumman S-2 Trader/Tracker :
le bouche-trou de la lutte ASM

Le programme du S-2 fut lancé en 1950 quand l?US Navy sélectionna Grumman afin de créer un unique appareil de lutte ASM et ainsi gagner de la place sur les porte-avions. En effet, à cette époque cette mission incombée à deux appareils différents, l?un chargé de la détection et l?autre de la destruction. Le prototype baptisé XS2F Sentinel effectua son vol initial le 4 décembre 1952. Après modification du nom, les premiers appareils de série entrèrent en service en 1962.

Bimoteur embarqué, le S-2 est un monoplan à ailes hautes de construction métallique propulsé par deux moteurs à piston Wright R-1820-82WA. Il possède un train tricycle. L?équipement du S-2 a lui évolué avec la technologie de lutte ASM et il fut rapidement utilisé également dans le cadre des missions SAR ou antinavires. Son armement se compose de roquettes, de charges de profondeurs, de mines, de bombes ou de missiles antinavires en soute ou sous les 6 pylônes de voilure.

Spitfire MK 22 [1/35°]

Le Supermarine Spitfire –cracheur de feux- est sans conteste le plus célèbre chasseur britannique de la Seconde Guerre Mondiale. Cet appareil aux performances remarquables fut une création de R.J. Mitchell pour répondre à une demande de l’état-major britannique qui souhaitait un avion de chasse monoplan avec un habitacle fermé et un train d’atterrissage escamotable. Il fit son premier vol le 5 mars 1936.

Son armement de bord se composait couramment de 2 canons Hispano de 20mm et de 4 mitrailleuses Browning de 7,7mm. A partir du Sptifire Mk IX, le calibre de la Browning fut porté à 12,7mm. En outre, il pouvait emporter deux bombes de 250kg sous les ailes ou une de 230 kg sous le poste de pilotage

SPITFIRE IX C 1/48°

P-47D Bubbletop

Le Republic P-47 Thunderbolt (Foudre) écrasa tous ceux qui l’avaient précédé autant par sa taille que par son poids. Son aspect massif lui valut bientôt le surnom de Juggernaut (Ogre) ou plutôt le diminutif Jug qui devint très vite familier. Le prototype XP-47B vola pour la première fois le 6 mai 1941 et le Thunderbolt entra en service un an plus tard. Conçu à partir du P-43 Lancer, le P-47 se présentait comme un avion de chasse compact propulsé par un moteur Pratt & Whitney R-2800 très puissant et équipé d’un turbocompresseur dont le seul défaut est d’être imposant. Par la suite, il fut équipé d’un système d’injection d’eau et de méthanol qui offrait un supplément de puissance.

Cette caractéristique fit que le P-47 eut des ailes implantées haut sur le fuselage, une hélice d’un diamètre de 3,17m et que le train d’atterrissage fut très grand afin d’avoir une garde au sol suffisante. Afin de pouvoir loger des mitrailleuses dans le bord d’attaque de l’aile, les pattes de train furent télescopiques et se rétractaient de 23cm avant de rentrer dans leurs logements. Il était équipé de réservoirs auto-obturants d’une capacité de 1200 litres placés sous le poste de pilotage et de l’air conditionné.

De nombreux défauts apparurent lors des tests du XP-47. Les gouvernes entoilées ne résistaient pas à la haute altitude, la canopée se bloquait régulièrement et le démarreur était inopérant en altitude. Une nouvelle verrière coulissante et éjectable fut adoptée, le démarreur fut pressurisé et le mât radio fut avancé. Il était inférieur à ses adversaires en matière de maniabilité et mais il compensa par une grande aptitude au piqué et par une robustesse impressionnante. D’ailleurs, les pilotes de P-47 eurent tôt fait de connaître les points forts de leurs machines et d’en tirer le meilleur parti avec des états de services enviables. Son plafond pratique était élevé et il avait une excellente vitesse ascensionnelle.

Le P-47, d’abord conçu comme chasseur, se révéla par la suite une excellente machine d’appui tactique. C’est pourquoi il pouvait emporter plus de 1000kg de bombes, une dizaine roquettes et des réservoirs supplémentaires en dehors de l’armement standard qui se composait de huit mitrailleuses.

Fw 190A-4

celui duJG54,Kommodore Major Hannes Trautloft, Russia, Winter 1942/1943

Le Fw-190A est la première version entrée en service mais elle ne comporte pas moins d’une dizaine de variantes et était peu performante à haute altitude.

Le Fw-190 était à sa sortie supérieur au Spitfire du moment, mis à part en virage serré, et il était une bonne plateforme de tir. Sa structure résistante lui permit une belle carrière en temps que chasseur-bombardier où il pouvait emporter des bombes en dehors de l’armement conventionnel qui se composait de 2 mitrailleuses MG17 montées dans le capot moteur et de 2 canons MG151 de 20mm situés dans les emplantures des ailes. Certains appareils pouvaient emporter des réservoirs largables sous les ailes, des canons MK103 en nacelles, des roquettes et même une torpille. Les appareils de reconnaissance photo étaient équipé de caméra Rb12,5/7×9.


Construit à 20 051 exemplaires, le Fw-190 est probablement le meilleur chasseur allemand de la Seconde Guerre Mondiale, supérieur au Messerscmitt Bf-109 dans la quasi-totalité des compartiments de combat. Ses seuls bémols furent la qualité décroissante des pilotes allemands et la supériorité numérique absolue des alliés qui annulèrent ses atouts techniques.

Douglas A-1J Sky-Raider

Le Douglas A-1 Skyraider ou AD Skyraider est un bombardier d'appui tactique mono-moteur à pistons, l'un des derniers utilisés par des armées de l'air modernes. En effet, il est sorti à l'époque où les premiers chasseurs à réaction entrèrent pleinement dans la partie. Il n'en a pas moins montré avec succès ses capacités au combat1.

Le Skyraider fut conçu pour remplacer le SBD Dauntless à l'issue de la fin de la Seconde Guerre mondiale, mais il arriva trop tard pour y participer. Le projet fut imaginé en 1944 mais ce ne fut qu'en 1945 qu'il vit le jour. À l'origine il devait se nommer Dauntless II, mais en février 1946, il prit la dénomination de Skyraider. L'appellation AD-1 vient du fait que c'était le premier avion d'attaque de Douglas. L'AD-2 sort en 1948 portant des modifications sur le train d'atterrissage, dans le cockpit et dans le renforcement des ailes. En 1950 apparaît l'AD-3 avec de nouvelles modifications, notamment sur les hélices et dans le cockpit. Puis sort la version AD-4, c'est la version la plus construite. Les versions AD-5 en 1951, avec un plus grand espace intérieur, permettaient le transport de troupe dans sa soute. Vint ensuite l'AD-6 une version amélioré du précédent modèle, puis l'AD-7 qui fut construit jusqu'en 1958. 3 180 Skyraider ont été construits.


Do 335A PFEIL

Le Dornier Do 335 fut conçu à l'origine pour servir comme bombardier rapide (sous le nom de Do P 231). Mais sa construction particulière (avec deux moteurs en configuration push-pull : l'un à l'avant en position classique, l'autre dans l'arrière du fuselage de l'appareil en propulsion), qui lui assurait des caractéristiques de vitesses élevées, poussa la Luftwaffe à en faire un chasseur.

L'appareil se présentait comme un avion massif à l'allure peu fine perché sur un haut train d'atterrissage tricycle avec des ailes implantées très en arrière. Bien que l'appareil soit appelé semi-officiellement Pfeil (flèche), les pilotes qui menèrent les essais lui attribuèrent le nom d'Ameisenbär (fourmilier) du fait de son long nez. Le moteur avant était refroidi par un radiateur annulaire (concept cher aux Allemands qui l'utilisèrent avec grand succès sur le Ju 88, le Fw 190D et le Ta 152) donnant à celui-ci un faux air de moteur radial tandis que le moteur arrière était « fondu » dans la partie arrière du fuselage avec des ouvertures de refroidissement ventrales et latérales (qui ne garantissaient pas un refroidissement suffisant, d'où de nombreuses casses moteur sur les appareils de présérie).

Le Do 335 ne connut qu'une courte utilisation au sein de l'Erprobungskommando 335, une unité d'évaluation opérationnelle, qui ne rencontra que rarement les appareils alliés.

Dans son livre Le Grand Cirque, l'as français Pierre Clostermann raconte une des premières rencontres en combat d'un Do 335 avec l'aviation alliée, en avril 1945. À la tête d'une patrouille de quatre Hawker Tempest de l'escadron 3 de la Royal Air Force dans la région d'Osnabrück, au nord de l'Allemagne, Clostermann rencontra par chance un Pfeil isolé au ras des arbres. Ayant détecté la menace, le pilote allemand fit demi-tour à vitesse maximum. Un seul des quatre Tempest réussit à se mettre en position de tir (sans résultat), mais le très rapide Do 335 distança aisément ses poursuivants malgré la vitesse de pointe supérieure à 750 km/h du Tempest.

P 47D Thunderbold

KITTYHAWK Mk.III

Harvard Mk.IIa (T-6)

Le North American T-6 Texan, fut l'appareil d'entraînement standard des pilotes de chasse des nations alliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut connu sous les noms de SNJ au sein de l'US Navy, de AT-6 dans l'USAAC et de Harvard dans les forces aériennes du Commonwealth. Il remporta un gigantesque succès commercial : il fut produit à 15 495 exemplaires, toutes versions confondues.

P-38/F-5E

Le P-38 Lightning et ses dérivés sont utilisés sur tous les théâtres d'opérations de la Seconde Guerre mondiale par les United States Army Air Forces (USAAF). Grâce à son important rayon d'action, il se distingue notamment dans le Pacifique. C'est avec cet avion que le premier-lieutenant Rex T. Barber (en) abat le G4M Betty qui transporte l'amiral Isoroku Yamamoto au-dessus de l’île de Bougainville.

Sur le European Theater of Operations (l’ETO), les P-38 servent au sein de la 8th USAAF et de la 9th USAAF. Plus au sud, ils servent au sein de la 15th USAAF qui intervient sur le Mediterranean Theater of Operations (le MTO). C'est l'arrivée de ce chasseur sur le théâtre d'opérations européen qui permet le bombardement avec escortes de villes allemandes éloignées. En effet, sa distance de franchissement surclasse nettement celle du Spitfire ; il est le seul capable d'escorter les bombardiers au-dessus de l'Allemagne ou de l'Autriche jusqu'à l'arrivée du P-51 Mustang. Les Allemands le surnomment Gabelschwanz Teufel, signifiant « diable à queue fourchue ».

Parmi les nombreux pilotes de P-38 ou dérivés, on retrouve le pilote-écrivain français Antoine de Saint-Exupéry, qui au cours d'une mission Ajaccio-Chambéry avec son F-5B-1-LO le , s'écrase en mer au large de Marseille. Il y a aussi les deux pilotes américains de la Deuxième Guerre mondiale ayant abattu le plus d'avions ennemis : Richard I. Bong (plus grand as américain de l'histoire avec 40 victoires, toutes sur P-38) et Thomas Mc Guire (second plus grand as, 38 victoires, toutes sur P-38), tous deux sur le théâtre d'opération du Pacifique.

Mes P-38

Corsaire F4U-5N

Le Chance Vought F4U Corsair est un avion militaire américain, utilisé lors de la Seconde Guerre mondiale et jusqu'en 1968.

Il est l'un des appareils les plus connus de la Seconde Guerre mondiale, notamment grâce à la série télévisée Les Têtes brûlées, laquelle a popularisé sa silhouette trapue et son aile en W (Aile en mouette inversée) qui rendent le Corsair presque immédiatement reconnaissable. Il s'illustra essentiellement dans le Pacifique, servant à la fois au sein de l'US Navy et de l'US Marine Corps.

 

Durant la guerre de Corée, le Corsair fut utilisé pour 80 % des missions d'appui au sol. Le Corsair AU-1 était une version pour l'attaque au sol produite pour cette guerre. L'avion abandonnant son statut de supériorité dans les airs durant la Seconde Guerre mondiale au profit des missions d'appui au sol dans le conflit coréen, la géométrie de ses ailes devint une caractéristique intéressante. En effet, une aile droite basse pouvait bloquer la visibilité du sol depuis le cockpit alors que le pilote du Corsair, grâce à l'échancrure de l'aile, avait de meilleures références au sol. Généralement, les Corsair attaquaient avec canons, réservoirs de napalm, bombes et roquettes.

 

FW 190A3

Le Focke-Wulf Fw 190 Würger (Pie-grièche) est un chasseur-bombardier monoplace et monomoteur utilisé par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 1941 et 1945. Il ne supplanta pas complètement le Messerschmitt Bf 109 comme principal chasseur de la Luftwaffe, bien qu'il lui fût supérieur. Il fut produit à plus de 20 000 exemplaires. En raison de sa polyvalence et de sa construction modulaire, il fut décliné sous un grand nombre de modèles, qui lui permirent de remplacer le Junkers Ju 87 (Stuka) comme avion d'appui des troupes, et le Messerschmitt Bf 110 comme chasseur lourd de lutte contre les bombardiers, lorsque ces deux derniers avions furent devenus beaucoup trop vulnérables pour continuer à être envoyés au combat. Il fut le premier vrai chasseur-bombardier de la Luftwaffe.

TA 154 "MISTEL"

Mistel ( allemand pour " gui "), était le composant sans pilote plus grande d'un aéronef composite configuration développée en Allemagne au cours des étapes ultérieures de la Seconde Guerre mondiale . Le composite comprend un petit avion de commande Piloté monté au- dessus d' un drone gros explosifs portant le Mistel, et dans son ensemble a été désigné comme le Huckepack ( «Piggyback»), également connu sous le nom de Beethoven-Gerät ( "Beethoven Device") et Vati und Sohn ( «papa et Fils»). [1]

Le plus grand succès de ces utilisé une modification Junkers Ju 88 bombardiers comme Mistel, avec l'ensemble du compartiment de l' équipage nez situé remplacé par un nez spécialement conçu rempli d'une grande charge d'explosifs, formé dans une charge creuse . Le composant supérieur était un avion de chasse , joint au Mistel par des entretoises. La combinaison serait pilotée à sa cible par un pilote dans le combattant; Puis le bombardier sans pilote a été libéré pour frapper sa cible et exploser, laissant le combattant libre de revenir à la base. Le premier avion composite a volé en Juillet 1943 et a été assez prometteur pour commencer un programme par unité de test Luftwaffe KG 200 , le nom de code "Beethoven", finalement entrée en service opérationnel.

MS 500/502 Criquet

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la production d'avions de guerre en Allemagne nazie pour la Luftwaffe a été confiée à plusieurs sociétés aéronautiques, à la fois sur le territoire national et occupées. En France, entre autres, le Morane-Saulnier avait été réquisitionné et la construction du célèbre avion STOL Fieseler Fi 156 Storch avait été confiée .

Le MS.500 est essentiellement la copie exacte du Storch qui a continué à être produit pour ses excellentes qualités même après la libération de la France par les alliés. À la fin de la guerre mondiale, la production du modèle se poursuivit jusqu'à ce que les moteurs Argus As 10 C ne soient plus disponibles, devenant ainsi le fer de lance d'une série d'aéronefs perfectionnés auxquels de nouveaux moteurs ont été appliqués.

Le Morane-Saulnier MS.500 Criquet ( Locust en français ) était un monoplan à aile haute du produit semisbalzo dans les derniers stades et après la fin de la Seconde Guerre mondiale par les Français Morane-Saulnier .