Le Junkers Ju 87 est le plus célèbre bombardier en piqué de la Luftwaffe employé durant la Seconde Guerre mondiale. En allemand, « bombardier en piqué » se traduit par Sturzkampfflugzeug, composé de trois mots : « Sturz » (chute), « Kampf » (combat) et « Flugzeug » (avion) — soit littéralement « avion de combat en piqué ». En abrégé, le mot donne « Stuka », terme qui a été depuis presque invariablement associé au Ju 87, bien que les Stukas soient une catégorie d'avions, et non un terme désignant un unique modèle.
Dans le rang des unités de l'aéronavale française, grâce au Military Assistance Program (MAP), 25 AU-1 provenant de l’USMC entrèrent en service à partir du 15 janvier 1953 et furent utilisés en Indochine, les survivants retournant aux États-Unis fin 1954. Quatre vingt quatorze Corsair F4U-7 spécialement construits pour la France (soixante dix neuf en 1952, quinze en 1953) furent utilisés en Algérie ainsi que lors de la crise de Suez avec l'opération Mousquetaire. Il fut le premier avion à équiper la flottille 17F.
Tous les Corsair français sont retirés du service à la fin de 1964. Certains furent exposés dans des musées et d'autres furent acquis par des passionnés d'anciens avions de guerre
Le Supermarine Seafire est une version navale du Supermarine Spitfire spécialement adaptée à des opérations menées depuis un porte-avions. Le nom Seafire vient de la contraction du nom Sea Spitfire.
Le North American B-25 Mitchell est un bombardier moyen de la Seconde Guerre mondiale. Sa carrière débute en 1942 par une action d'éclat : le raid sur Tokyo. Il est nommé en l'honneur du pionnier de l'aviation militaire et commandant des forces aériennes américaines en France durant la Première Guerre mondiale, le général William Billy Mitchell.
B-25G : version équipée d'un canon M4 de 75 mm alimenté par vingt et un obus de 6,8 kg. Cette version était plus particulièrement destinée à l'attaque contre les navires. Mais elle ne pouvait tirer que 4 obus au cours d'une même passe2. Le Canon M-4 avait une longueur de 3,00 m et pesait 500 kg. Il était monté sur un berceau destiné à absorber le recul de 50 cm consécutif à chaque tir 3.
Le Curtiss SB2C Helldiver surnommé « The beast » (La bête) par ses équipages est un avion militaire de la Seconde Guerre mondiale.
L'aéronautique navale française reçoit 110 SB2C-5 entre 1949 et 1954. Opérant à partir du porte-avions Arromanches avec les flottiles 3F et 9F, cet appareil combattra intensivement durant la guerre d'Indochine entre 1951 et 1954, avec des résultats excellents car sa charge offensive et sa distance franchissable sont très supérieures à celles des chasseurs Bell P-63 Kingcobra alors utilisés par l'armée de l'air française en Indochine9. Il participe notamment à la Bataille de Diên Biên Phu en 1954. Il est retiré du service en 1958.
Le Bearcat connut son baptême du feu durant la guerre d'Indochine. Par un curieux hasard, dans le seul conflit majeur auquel il participa, il ne se battit pas sous les cocardes de son pays d'origine, mais sous celles de la France ; et alors qu'il avait été conçu comme intercepteur, il ne livra aucun combat aérien, mais fut employé exclusivement comme chasseur-bombardier et avion de reconnaissance, rôle pourtant considéré comme secondaire lors de son développement12. La mauvaise ventilation dans le cockpit fait que la température dépasse les 40°13.
Cependant aucun avion ne servit dans la Marine nationale, qui demeura fidèle au Grumman F6F Hellcat jusqu'à la fin de la guerre : aux avions qu'elle avait reçu en 1950, elle ajouta en 1951 ceux cédés par l'armée de l'air15.
L'armée de l'Air française n'utilisa pas le Bearcat après la guerre d'Indochine. Les derniers groupes de chasse français furent dissous au printemps 1956 et les appareils survivants furent cédés aux forces aériennes du Sud-Viêt Nam nouvelle nation résultant de la dissolution de l'Indochine française, ainsi qu'à la Force aérienne royale thaïlandaise. Aucun n'a rejoint la France.